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15-05: MARINE: Renouvellement des CONTRATS à BREST
Publiée le 15/05/2009
Le Service de soutien de la flotte (SSF) vient d'attribuer les Marchés concernant l'entretien d'une soixantaine de bateaux de la Marine nationale basés à Brest et outre-mer. Des marchés, d'un montant global de 215 millions d'euros, étalés sur des durées de trois à cinq ans (Ces marchés sont ouverts à la concurrence depuis 2005).
DCNS conserve les Chasseurs de Mine mais "rater" les frégates de surveillance. Les voiliers vont aux Chantiers du Guip. Les Batiments Ecole à Le Guip, Navtis, Endel...
Tous les détails de ces marchés.....
Source: Ouest France (www.ouest-france.fr )
« La compétition a été vive », note l'ingénieur en chef Lionel Houée, responsable du renouvellement des contrats d'entretien de la Marine au sein du SSF. De nouveaux prétendants se sont manifestés. La crise n'est sans doute pas étrangère à cet engouement.
Moins 20 %
En faisant jouer la concurrence, la Marine espère réduire ses dépenses d'entretien. L'objectif semble atteint. En moyenne, le Service de soutien de la flotte constate une réduction des coûts de 20 % par rapport aux contrats passés en 2005.
Le gros lot
Le gros lot échappe à DCNS. Il s'agissait du maintien en condition opérationnelle des six frégates de surveillance du type Floréal. Cinq d'entre elles sont basées outre-mer, une autre à Toulon. Ce contrat d'un montant de 68,7 millions d'euros est remporté par la Compagnie nationale de navigation (CNN).
Chasseurs de mines
DCNS Brest conserve l'entretien des treize chasseurs de mines de la Marine nationale. Le contrat d'un montant de 56,3 millions d'euros a été très disputé. Comme nous l'avons rapporté dans nos colonnes, la société quimpéroise Tripartite Propulsion a porté plainte, estimant avoir été lésée lors de l'attribution du marché. Thalès en association avec DCNS assurera la maintenance des sonars de ces navires. Un marché de 43,4 millions d'euros.
Les voiliers vont au Guip
Il s'agit du plus petit marché attribué par le Service de soutien de la flotte. Mais pas du moins convoité. Le chantier du Guip associé à Navtis a remporté l'entretien des quatre voiliers de la Marine nationale pour 1,77 millions d'euros.
Les Brestois tirent leur épingle du jeu
Le Guip, Navtis, Endel. Ces trois entreprises implantées à Brest tirent leur épingle du jeu. Navtis, en groupement avec DCNS, obtient le marché des bâtiments école destinés à la formation des élèves officiers de l'École navale (13,7 millions d'euros). Endel décroche le contrat d'entretien des remorqueurs et pousseurs de la base navale (8,66 millions d'euros).
Piriou, le grand perdant
Le groupe concarnois Piriou est le grand perdant de la compétition. L'entretien des bâtiments hydrographiques, un marché de 16,2 millions d'euros, lui échappe. Idem pour les voiliers. En guise de lot de consolation, Piriou se voit attribuer le maintien en condition opérationnelle des bâtiments remorqueurs de sonar (6,38 millions d'euros).
Disponibilité élevée
Désormais, les entreprises doivent prendre des engagements en matière de disponibilité des navires. Un mécanisme de bonus-malus fait varier leur rémunération en fonction des résultats obtenus. Selon la Marine, ça marche. « Au mois d'avril 2009, le taux de disponibilité des navires était de 82 % », indique le capitaine de frégate Jean-Michel Lipp, contrôleur de gestion au Service de soutien de la flotte.
Sous-marins et frégates
Les frégates et les sous-marins restent la chasse gardée de DCNS. Ces marchés ne sont pas ouverts à la concurrence. A lui seul, le marché d'entretien des sous-marins lanceurs d'engins (SNLE) basés à l'Ile-Longue pèse 100 millions d'euros par an. Il sera attribué au second semestre 2009.
Service de soutien de la flotte
Créé en 2000, le Service de soutien de la flotte définit les travaux nécessaires sur les navires de surface et les sous-marins de la Marine nationale. Il assure aussi le stockage des munitions. Au niveau local, il rassemble 600 personnes sur les sites de la base navale de Brest, de l'Ile-Longue et de la pyrotechnie Saint-Nicolas.




