Le Ministre de la Défense estime que la France pourrait signer 6 milliards d'euros de commande en 2008.  L'industrie de défense emploie 170000 personnes en France, dont 50000 pour l'exportation. La restructuration des armées devra être compensée par un accroissement des exportations, pour ne aps affecter les chaînes de production nationale... Des cellules d'aide aux exportations sont activées, accompagnées de simplifiactions pour les industriels (dématérialisation ENODIOS etc...)....

Le réseau informatique spécialisé, Enodios, autorise les industriels à "dématérialiser" leurs demandes d'autorisation d'exportation. Enodios a permis de réduire considérablement les délais d'instruction des dossiers. Le délai moyen d'attente est de 41 jours (au lieu de 75 jours il y a peu). Les ajournements pour "dossier incomplet" sont passés de 30 % à 7 % au cours du premier semestre. 
Autre simplification concernant la classification des produits exportés qui entraient dans la procédure de contrôle par la CIEMMG (Commission interministérielle d'études des exportations de matériels de guerre). Prochainement, la France va adopter la réglementation de l'Union européenne attachée à la "liste militaire de l'arrangement de Wassenar". Ce système permettra aux industriels de bénéficier d'agréments préalables globaux: exportation vers un pays défini sans limitation de quantité avec une seule autorisation.
Toujours dans le souci de dynamiser les exportations: mise en place d'un Plan national stratégique des exportations de défense (PNSED).

Des cellules d'aide aux exportations ont été mises en place, à l'état-major des armées et à Matignon, baptisée CIEDES (commission interministérielle pour le soutien aux exportations de sécurité). De plus, une nouvelle commission, la CIAGC (Commission interministérielle d'appui aux grands contrats), avec un volet civil, et un autre militaire, vient d'être mise en place